"On a beaucoup progressé et (...) il y a eu une attitude constructive des deux parties", a-t-il dit au micro de Radio France Internationale et devant les caméras de France 24
Actuellement, les négociations menées à Genève entre les deux parties sont très avancées, toujours selon le SG de l’ONU. N’eût été quelques désaccords qui subsistent encore, un accord aurait certainement été signé dès ce week-end du 8 février entre le maréchal Khalifa Haftar, chef de l’Armée nationale de libération et Fayez El Serraj, le chef du Gouvernement d’entente nationale (GNA).
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Il convient de rappeler que l’une des exigences de Haftar est le désarmement des milices qui assurent encore la défense de Tripoli. Il souhaite également que Khaled al Mishri, proche des Frères musulmans égyptiens et soutien invétéré de Fayez al-Serraj, soit écarté. Deux conditions que le chef du gouvernement d’entente nationale se rechigne à accepter.
Néanmoins, Guterres estime qu’un accord de paix définitif est proche, pour peu que l’on aille vers le Forum de paix que veut organiser l’Union africaine et dont l’Algérie s’est portée candidate à l’organisation.
"Ce forum, a-t-il dit, pourra, si on réussit ce cessez-le-feu, et si les volets de dialogues font des progrès, consolider le processus de paix sérieux en Libye".
Evidemment, si la Turquie d’une part, les Emirats Arabes Unis de l’autre, pour ne citer que ces deux pays, ne cessent pas leurs interventions incessantes, toute idée de paix se sera que pure chimère.
"Il y a tout un travail à faire pour que chacun soit représenté sans discrimination et sans privilégier n’importe quel groupe. On est à un moment où il faut que la société libyenne puisse se rallier pour être ensemble, pour qu’un futur État libyen soit possible", a dit Guterres.