“Dans le cadre des efforts du gouvernement de transition pour retirer le Soudan de la liste (des Etats soutenant) le terrorisme, un accord a été signé le 7 février avec les familles des victimes de l’USS Cole”, a indiqué le ministère de la Justice soudanais, sans préciser le montant des compensations.
Conclu à Washington, l’accord “précise clairement que le gouvernement soudanais n‘était pas responsable de l’attaque ou d’aucune attaque terroriste de la sorte et qu’il n’a conclu cet accord que pour (…) remplir la condition émise par l’administration américaine afin de retirer le Soudan de sa liste”, a-t-il ajouté.
Le 12 octobre 2000, un canot manoeuvré par deux kamikazes avait explosé contre le destroyer américain USS Cole, qui s’approvisionnait en carburant dans la rade d’Aden, éventrant le flanc du bâtiment.
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L’attaque, qui a tué 17 marins américains ainsi que les deux assaillants, avait été revendiquée par Al-Qaïda.
La justice américaine avait ensuite jugé que le Soudan, où les deux kamikazes s‘étaient entraînés, avait une responsabilité dans l’attaque, ce que Khartoum a toujours nié.
Les Etats-Unis ont placé le Soudan sur leur liste noire en 1993, l’accusant d’appuyer des groupes extrémistes islamistes. Le fondateur d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, a vécu dans ce pays d’Afrique de l’Est entre 1992 et 1996.