L’espace Schengen est fermé pour une période d’au moins 30 jours aux étrangers, après l’approbation des Etats de la décision de la Commission européenne prévoyant la fermeture des frontières extérieures du territoire dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.
En attendant que la pandémie du coronavirus soit vaincue, les Etats de l’espace Schengen se préparent aussi à faire face à toute contagion après l’ouverture de cet espace aux étrangers.
Ainsi, tous les demandeurs de visa Schengen, non ressortissants de l’Union européenne, devront se soumettre à un test de coronavirus effectué au cours des deux dernières semaines avant la demande de visa. Et bien évidemment, l’octroi du visa sera conditionné, entre autres, à un test négatif du demandeur.
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Selon Lecourrier-du-soir.com, citant Schengenvisainfo.com, une structure dépendant directement de l’Union européenne qui cite un échange de mails avec l’autorité européenne, «lorsque les frontières de Schengen ouvriront en septembre, si tant est qu’elles s’ouvrent à cette date, les demandeurs de visa Schengen devront passer un test coronavirus dont le résultat est négatif. Ce test doit être pris deux semaines avant cette demande (de visa). Il se peut que l’on demande au voyageur de passer un autre test avant de se rendre dans un pays Schengen afin de s’assurer qu’il ou elle n’a pas été infecté(e) entretemps».
Mieux, si d’ici l’ouverture de cet espace européen un vaccin est découvert, les demandeurs de visa devront obligatoirement se vacciner contre le Covid-19, si le vaccin est disponible pour tous et que le virus reste actif, selon Schengenvisainfo.com.
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Une chose est sûre, les frontières de l’Europe, région la plus touchée au monde par la pandémie du coronavirus sont fermées aux étrangers jusqu’à fin mai. Toutefois, beaucoup pensent que ces fermetures risquent encore d’être prolongées un bon moment tant que la pandémie ne sera pas totalement vaincue ou qu’un vaccin ne soit trouvé contre le Covid-19. D’ailleurs, le président français a laissé entendre que l’ouverture des frontières françaises avant la fin définitive de la pandémie serait une erreur.