Depuis le début de l’épidémie du coronavirus, le 6 mars dernier, le Cameroun a franchi la barre des 25.000 cas positifs, pour 443 décès. Quelque 50 personnes sont actuellement hospitalisées, dont deux sous oxygène, selon les données officielles communiquées le 11 décembre.
Aujourd’hui, l’épidémie de Covid-19 est entrée dans une phase de décroissance, mais le virus continue de circuler activement dans le pays, indique Dr Georges Alain Etoundi Mballa, directeur de la lutte contre les maladies, les épidémies et les pandémies au ministère camerounais de la Santé publique, par ailleurs coordonnateur du Centre des opérations des urgences de santé publique (COUSP).
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En cette veille de fin d’année marquée par des interactions sociales importantes, les autorités sont en alerte et appellent à davantage de vigilance et de prudence, d’autant plus que la crainte d’un rebond épidémique après Noël ou au début de l’année prochaine est présente. L’enjeu principal aujourd’hui est de faciliter un retour à la vie normale.
«Maintenant, le plus important est de lutter contre les répercussions de cette pandémie, non seulement sur le système de santé mais aussi sur l’ensemble du tissu socioéconomique et culturel. L’enjeu est de recommencer à vivre dans un contexte où nous savons qu’il y un risque de se contaminer et d’entrainer des flambées épidémiques. Ce que nous voulons, c’est permettre aux Camerounais de passer tranquillement les fêtes de fin d’année, d’organiser le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) de façon sereine et que les Camerounais puissent profiter des matchs sans qu’il y ait des contaminations», affirme Dr Etoundi Mballa.