La candidature de Michel Mboussi Ngouari, qui se réclame de l’opposition modérée, n’a pas été retenue, selon Auguste Iloki, président la Cour constitutionnelle. Il lui est reproché de ne pas avoir présenté notamment "un certificat médical délivré par les médecins assermentés et une déclaration de moralité fiscale".
La Cour a également relevé "une incohérence entre la signature apposée au bas de sa déclaration de candidature et le spécimen de celle produite au dossier".
Les candidatures de sept autres personnalités ont été validées, dont le dossier du président sortant Denis Sassou Nguesso, 77 ans, qui brigue un quatrième mandat.
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Président de la République populaire du Congo de 1979 à 1992, il avait perdu la première élection pluraliste organisée dans le pays en 1992, remportée par Pascal Lissouba, qu'il a ensuite évincé au terme d'une sanglante guerre civile en 1997 grâce à l'appui des troupes angolaises.
Sassou Nguesso a remporté toutes les élections depuis 2002. Le scrutin présidentiel de 2016 a été le plus contesté.
L'épiscopat s'est dit récemment "inquiet" de la transparence de la présidentielle du 21 mars. Le chef de l’État sortant aura notamment pour adversaire son ancien ministre des Finances (1997-2002), Mathias Dzon.
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La candidature de Guy-Brice Parfait Kolélas, arrivé deuxième à la présidentielle de 2016, a été retenue. Tout comme celles du député Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, de l'ancien officier de l'armée Albert Oniangué, de l'inspecteur des douanes Anguios Nganguia Engambé, et de Dave Mafoula, 38 ans, sans étiquette politique.