Sassou Nguesso, 77 ans dont 36 au pouvoir, devance largement son principal rival Guy-Brice Parfait Kolélas, décédé lundi (7,84%), d'après ces mêmes résultats qui peuvent faire l'objet d'un recours devant la Cour constitutionnelle. La participation s'est établie à 67,55%.
L'opposant Mathias Dzon (1,90% des voix) a annoncé lundi son intention de déposer un recours pour demander l'annulation du premier tour qu'il qualifie de "calamiteux".
En valeur absolue, le président, arrivé au pouvoir en 1979, obtient 1.552.948 voix.
Le seul adversaire en mesure d'inquiéter "DSN", Guy-Brice Parfait Kolélas, est décédé lundi matin en France lors de son transfert médicalisé, après avoir testé positif au Covid-19.
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"C'est dans un climat de paix que la campagne électorale s'est déroulée. Je crois que ceci est un bon signe pour notre démocratie", s'était félicité dimanche Denis Sassou Nguesso, après avoir voté à Brazzaville. "Je souhaite que le processus se poursuive ainsi jusqu'à son terme".
Internet a été coupé dimanche au matin du scrutin. Les 55 à 60.000 membres des forces de sécurité avaient voté en avance jeudi, nourrissant des suspicions de fraude dans l'opposition.
"Pourquoi un tel résultat stalinien?", s'interrogeait mardi matin auprès de l'AFP un responsable gouvernemental, sous couvert d'anonymat.
La priorité du président sortant va être désormais de renouer avec le Fonds monétaire international (FMI). En crise, le Congo-Brazzaville est endetté envers la Chine et les traders pétroliers Glencore et Trafigura.
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Le président Sassou Nguesso, 77 ans dont 36 au pouvoir, pourra encore briguer un nouveau mandat en 2026, selon la révision constitutionnelle qu'il a fait adopter en 2015.
L'ancien colonel parachutiste est arrivé au pouvoir en 1979. Il a été battu par Pascal Lissouba en 1992 à l'issue de rares élections pluralistes en Afrique centrale.
Sassou Nguesso est revenu au pouvoir en 1997 au prix d'une guerre civile avec Lissouba, avec notamment le soutien de l'Angola.
Il s'agit de sa quatrième réélection depuis 2002. En 2015, il a fait modifier la Constitution pour faire sauter le verrou des deux mandats.