Alors que se déroulent des élections nationales en Ethiopie ce lundi, Mme Bachelet a dénoncé devant la plus haute instance de l'ONU en matière de droits de l'homme, les exécutions extrajudiciaires et les violences sexuelles contre les enfants, perpétrées au Tigré, région contre laquelle le pouvoir central a lancé une offensive militaire en novembre.
"Des rapports crédibles indiquent que des soldats érythréens opèrent toujours dans le Tigré et continuent de perpétrer des violations des droits humains et du droit humanitaire", a-t-elle ajouté.
Lire aussi : Au Tigré, exactions et risque de famine après six mois d'une guerre qui perdure
Elle a également fait état, dans de nombreuses autres régions d'Ethiopie, d'"incidents alarmants de violences ethniques et intercommunautaires" et de déplacements de populations: "le déploiement actuel des forces militaires n'est pas une solution durable, et j'encourage à un dialogue global et pluridimensionnel dans tout le pays".
Bienvenue dans l’espace commentaire
Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.
Lire notre charte