Le Sénat nigérian a donné son aval à la production quotidienne de 1,88 million de bpj, 2,23 mbpd et 2,22 mbpd pour respectivement les années 2022, 2023 et 2024 "compte tenu de la moyenne de 1,93 mbpd constatée au cours des trois dernières années", a précisé le gouvernement.
Il a ajouté qu'"une référence de production pétrolière très prudente a été adoptée à moyen terme pour un plus grand réalisme budgétaire".
Le Nigeria, membre de l'Opep, a produit 1,47 million de bpj en 2021 suite à un accord au sein de l'organisation des pays producteurs de pétrole pour réduire leur production. Le pays a une capacité de plus de deux millions de bpj.
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En vertu du schéma de dépenses à moyen terme (MFEF) 2022-2024, un comité sénatorial a approuvé la prévision d'une croissance du produit intérieur brut de 4,2% et d'une inflation de 13% pour l’année prochaine.
La même instance a approuvé des dépenses totales de 13.980 milliards de nairas (34,01 milliards de dollars) et des recettes prévues de 8.360 milliards de nairas, ce qui signifie un déficit de 5.620 milliards de nairas.
Le MFEF a été recommandé pour approbation par le comité sénatorial, qui a déclaré qu’il avait été "conçu délibérément pour minimiser les conséquences socio-économiques négatives de la pandémie de Covid-19 et d’autres crises non durables propres à notre pays".
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Les prévisions budgétaires ont été examinées par le Sénat avant la présentation du projet de loi de crédits de 2021 par le président Muhammadu Buhari plus tard dans l’année.
Le pays le plus peuplé de l’Afrique a été durement touché par la pandémie mondiale de coronavirus et la chute des prix mondiaux du pétrole, production vitale pour son économie.
La croissance a depuis rebondi, mais l’insécurité, les enlèvements et les attaques criminelles ont bondi cette année dans les États du nord-ouest et du centre du pays, tandis que l’inflation des produits alimentaires reste élevée.
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L’inflation annuelle s’est établie à 17,01% en août, principalement en raison de la hausse du coût des aliments.
Le Nigeria cherche à obtenir des prêts locaux et internationaux pour financer son budget 2021, exécuter des projets d’infrastructure essentiels, lutter contre le Covid-19 et l’insécurité croissante.
La semaine dernière, le président Buhari a demandé l’approbation du Parlement pour près de 5 milliards de dollars d’emprunts internationaux supplémentaires.