Le bombardement aérien a notamment détruit un site industriel, a précisé le résident en ajoutant : "c'était très lourd et l'avion était très proche".
Le raid "a visé des installations transformées (par les rebelles tigréens) en centre de fabrication d'armes et de réparation pour leur matériel militaire", a affirmé à l'AFP par SMS le chef du service de communication du gouvernement Legesse Tulu.
Aucun bilan humain n'était immédiatement disponible à la suite de ce bombardement aérien qui a notamment détruit un site industriel, a précisé le résident en ajoutant : "c'était très lourd et l'avion était très proche".
"L'ensemble de l'entreprise a brûlé, on ne sait pas s'il y a des victimes, mais tout le bâtiment est parti en fumée", a-t-il ajouté.
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Lundi, l'armée éthiopienne avait mené deux raids contre des positions du Front de Libération du peuple du Tigré (TPLF) à Makele, marquant une nouvelle escalade dans le conflit opposant depuis près d'un an les forces fédérales éthiopiennes et leurs alliés aux rebelles tigréens.
Selon le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), au oins trois enfants avaient été tués lors de ces premiers bombardements.
Depuis deux semaines, diverses sources rapportent les signes d'une nouvelle offensive du régime du Premier ministre Abiy Ahmed contre les responsables tigréens qui ont dominé la vie politique éthiopienne pendant trente ans.