Cinq pays, à savoir le Niger, le Tchad, le Bénin, la Centrafrique et la RDC, ont été conviés à prendre part aux échanges sur "les meilleures pratiques des processus électoraux pour éviter les contentieux" post-scrutin, ces jeudi et vendredi 21 et 22 octobre 2021, à Bamako.
Ainsi, deux jours durant, les consultants internationaux ont eu un aperçu international et régional des droits de l’homme durant les processus électoraux, le rôle que joue la justice constitutionnelle dans la prévention des violations et abus des droits de l’homme lors des élections.
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Les participants à ce forum, organisé par la Cour constitutionnelle malienne, ont fait le constat que de plus en plus de conflits surviennent au moment des élections, soit avant, pendant ou juste après le scrutin. Le pays hôte lui-même en a fait l'amère expérience, en 2020. Puisque c'est à la suite d'un contentieux post-électoral concernant les législatives que l'opposition malienne a entamé une série de manifestations autour du mouvement du 5 juin.
La gestion de tels conflits se solde pour la plupart des cas, par des violences, des morts d’hommes et peut même aller jusqu'à la guerre civile.
C’est dans le souci d’avoir des élections libres, crédibles et transparentes que la Cour constitutionnelle du Mali a fait appel aux experts en droit constitutionnel de la sous-région pour réfléchir sur la question.