C’est la salle des banquets de Ouaga 2000, qui a abrité la cérémonie solennelle d’investiture du président Damiba. Une cérémonie de ton sobre et concise, en application de l’article 08 de la charte de la transition. Par cet acte, il reçoit les attributs de sa fonction dont il dit mesurer pleinement la charge.
«En ce qui me concerne, je mesure la charge et la gravité des responsabilités qui me reviennent. Je comprends les enjeux et je sais les attentes. Dans l’esprit des aspirations de notre peuple, je m’engage à gouverner par l’exemple et dans la sobriété, loin du faste des temps de paix », avait -il déclaré, lors de sa prestation de serment, le 16 février 2022.
C’est un mandat qui se fera tel que les forces vives de la Nations l'ont voulu sur les deux jours qu’ont duré les travaux des assises nationales. Dès lors, le président Damiba et son équipe ont du pain sur la planche et les burkinabè les attendent à l'œuvre.
«Nous attendons de lui, comme tous les burkinabè», qu’il œuvre à ce que la Paix revienne au Burkina, qu’on puisse récupérer ce qu’on a perdu, notamment certaines parties du territoire burkinabè », dit El Hadj Cheick Soufi Moaze, guide spirituel de la Communauté musulmane de soufis du Burkina
«Nous adressons nos vives félicitations au président Damiba et nous lui témoignons également notre apport et présence pour accompagner la patrie à atteindre ses objectifs, surtout de sécurité. Et qu’au soir des trois ans nous puissions être fiers », fait noter Julie Nonguierma, membre de l'Alliance patriotique des burkinabè de l’extérieur, une organisation qui regroupe des ressortissants des Etats Unis, l’Allemagne, le Canada, la Belgique et la Côte d’Ivoire.
Le président Damiba donnera les jours à venir le nom de son premier ministre. Un nouveau gouvernement sera par la suite mis en place et une assemblée parlementaire de soixante-et-onze (71) membres sera constituée. Le mandat du président prend fin avec l’investiture du président issu de la prochaine présidentielle prévue dans trois ans.
