"Les Etats-Unis ont toujours été un partenaire fiable dans notre quête de stabilité et notre combat contre le terrorisme", a déclaré la présidence somalienne dans un communiqué sur Twitter.
Le prédécesseur de Joe Biden, Donald Trump, avait ordonné en décembre 2020 le retrait des troupes américaines de Somalie, n'autorisant que des missions par rotations.
Lundi soir, un haut responsable américain ayant requis l'anonymat a déclaré à la presse que Biden avait "approuvé une demande du ministère de la Défense de repositionner des forces américaines en Afrique de l'Est, afin de rétablir une petite présence militaire persistante en Somalie".
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Près de 18 mois après le retrait des quelque 750 militaires américains qui étaient déployés dans ce pays de la Corne de l'Afrique, "moins de 500" soldats des forces spéciales américaines seront de nouveau stationnés dans le pays, a-t-il ajouté.
Les shebab, qui mènent une insurrection dans le pays depuis 15 ans, ont ces derniers mois intensifié leurs attaques.
Ils ont notamment mené un double attentat dans le centre du pays le 24 mars (48 morts), puis un assaut d'envergure contre une base de la force de l'Union africaine (10 morts selon un bilan officiel), sur fond de profonde crise politique secouant ce pays instable.
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Après plus d'un an d'atermoiements et de retards dans l'organisation d'une élection présidentielle, Hassan Cheikh Mohamoud a été élu dimanche par les parlementaires somaliens, face au chef de l'Etat sortant Mohamed Abdullahi Mohamed, dit Farmajo.
Cet homme de 66 ans, ancien militant pour la paix, a déjà été président entre 2012 et 2017 et est le premier chef d'Etat somalien à être élu pour un second mandat.
Les partenaires internationaux de la Somalie, qui l'ont félicité, n'avaient eu de cesse d'appeler les autorités à conclure le processus électoral pour se concentrer sur la lutte contre les shebab, ainsi que sur d'autres défis comme la sévère sécheresse qui touche actuellement la Corne de l'Afrique.