«La variole du singe, une maladie bénigne», d'après le Pr Daouda Kassoum Minta

VidéoSelon Daouda Kassoum Minta, professeur agrégé de maladies Infectieuses et tropicales, il n’y a pas de quoi s’inquiéter à propos de la variole du singe dont le premier cas connu en Afrique remonte à 1970. C’est une affection peu mortelle, mais donnant lieu à des complications dans certains cas.

Le 29/05/2022 à 14h44

Selon le professeur de médecine agrégé et spécialistes des maladies infectieuses et tropicales, la variole du singe est une zoonose transmise à l’homme à partir d’un animal, notamment, le singe.

Elle a été décrite pour la première fois en 1958 dans un laboratoire Danois, mais le premier cas africain n'a été officiellement enregistré qu'en 1970 chez un garçon de neuf mois. C’est un virus qui circule en Afrique Centrale, en Afrique de l’Ouest, explique toujours le spécialiste.

La variole du singe est une maladie bénigne et dont la mortalité n’est pas supérieure à 10%, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Evidemment, la maladie peut avoir des complications chez certaines personnes dont les femmes enceintes, les personnes atteintes de VIH, les enfants.

Elle se manifeste sous forme de mal de tête, de pneumonie, d'irritation au niveau de l’œil. L’agrégé en maladies infestueuses et tropicales, le professeur Daouda Kassoum Minta conseille à la population d’isoler les cas suspects et les cas contacts pendant une durée de trois semaines.

Par Diemba Moussa Konaté (Bamako, correspondance)
Le 29/05/2022 à 14h44