Au départ, deux déclarations étaient prévues à l’issue de la rencontre de haut niveau le président actuel du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, et ses prédécesseurs. Une seule a été finalement livrée par le président le chef de la junte au pouvoir. Trois ancien chefs de l’Etat ayant manqué à l’appel du jour: Michel Kafando pour raison de santé, Roch Kaboré empêché par ses militants et Yacouba Zida pour raison administrative.
En marge de cette rencontre de haut niveau, les avocats des familles de Thomas Sankara et de ses 12 compagnons assassinés le 15 octobre 1987 ont animé une conférence de presse pour demander l’exécution du mandat d'arrêt émis contre Blaise Compaoré dans le cadre dudit dossier.
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Sans avoir évoqué la tenue probable d'une rencontre avec les anciens chefs d’Etat, Damiba a souligné que le processus de réconciliation dans lequel il s'inscrit n’est pas une prime à l'impunité. C’est pourquoi il a appelé les partsans des anciens présidents à la raison, car «l’urgence de la préservation de l’existence de notre patrie commande une synergie d’actions qui ne nous autorise pas à nous donner le luxe de perdre le moindre temps dans la polémique», a-t-il dit dans sa déclaration.