Ces nominations avaient été «présentées dans une lettre du président Abdel Fattah al-Sissi», indique le communiqué de cette instance.
Selon le compte Facebook du président Sissi, ces changements ont été approuvés «après consultation du Premier ministre» Moustafa Madbouli.
Depuis que Sissi, alors chef de l'armée, a renversé en 2013 son prédécesseur, l'islamiste Mohamed Morsi, les Parlements élus en 2015 puis en 2020 sont accusés par leurs détracteurs d'être une simple chambre d'enregistrement, tandis que le gouvernement assure n'agir que sous les directives directes du président dans l'ensemble des domaines.
Depuis la nomination de Madbouli en juin 2018, il n'y a eu qu'un remaniement, en décembre 2019.
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Les ministres de la Défense, de l'Intérieur, des Finances et des Affaires étrangères -Sameh Choukri, en charge de la COP27 organisée en novembre en Egypte- conservent leur poste.
De nouveaux ministres ont été nommés à la Santé, au Tourisme et aux Antiquités, au Commerce et à l'Industrie, à l'Emigration, à l'Education et à l'Enseignement supérieur, à la Production militaire, à la Population, au Secteur public, à la Culture et au Développement intérieur.
L'Irrigation hérite également d'un nouveau ministre au lendemain de l'annonce par l'Ethiopie de l'achèvement de la troisième phase du remplissage du réservoir de son mégabarrage sur le Nil Bleu, source de tensions avec Le Caire et Khartoum, en aval.
Enfin, le général de l'Armée de l'Air Mohamed Abbas Helmy devient ministre de l'Aviation civile dans un pays où le rôle politique et économique de l'armée ne cesse de se renforcer.