Venus du monde entier, plus de 60 ministres chargés des questions environnementales et climatiques prennent part à ces assises, qui doivent se dérouler de lundi à mercredi.
Cette rencontre de trois jours permettra aux participants de donner des orientations sur les différentes thématiques qui constitueront l'agenda des débats lors de la COP27, prévue en novembre prochain à Charm El-Cheikh, en Egypte, selon Eve Bazaiba, vice-Première ministre de la RDC en charge de l'Environnement.
Plusieurs personnalités et délégations sont arrivées à Kinshasa, dont la secrétaire-générale adjointe de l'ONU, Amina Mohamed. Parmi les autres personnalités, on compte également Alok Sharma, le président désigné de la COP26, venu du Royaume-Uni accompagné de Sameh Shoukry, ministre égyptien des Affaires étrangères et président désigné de la COP27, et de John Kerry, l'envoyé spécial du président des Etats-Unis pour le climat.
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Les assises de Kinshasa vont se focaliser sur l'adaptation aux impacts climatiques, la finance climat, les pertes et dommages sur l'environnement, mais aussi sur des questions relatives à la mobilisation des ressources nécessaires devant permettre au bassin du Congo de prendre une part active dans la transition énergétique.
Avec 165 millions d'hectares de forêt, le bassin du Congo est la deuxième plus grande forêt tropicale du monde. Située aux deux tiers en RDC, cette forêt est une grande réserve de biodiversité, en plus de sa capacité d'absorption du carbone.