Togo: l’Etat à l’école de la «corporate governance»

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Le 14/06/2016 à 15h55

Revue de presseDepuis plusieurs années, la Banque mondiale (BM) accompagne le Togo dans un programme de bonne gouvernance des entreprises publiques. L’objectif de ce programme est d’implémenter la «corporate governance» et garantir la qualité des prestations de services et la pérennité de l’entité publique.

Kiosque le360 afrique: Selon le site d’information republicoftogo.com, les principaux acteurs de ce programme sont les actionnaires publics, les directions d’administration et les conseils d’administration. Les employés de l’entreprise, les fournisseurs et les clients, l’environnement et la communauté, au sens large, sont également des éléments importants dans ce cadre.Selon la publication électronique, «une réunion consacrée aux progrès réalisés dans ce domaine s’est ouverte hier lundi à Lomé», pour se pencher sur ce projet. Le site explique que «les entreprises publiques et publiques ont une importance particulière en raison du rôle qu’elles jouent dans le développement économique et social du pays», citant les propos de Joëlle Businger, la représentante de la Banque Mondiale au Togo.La responsable s’est d’ailleurs félicitée de la détermination affichée par les autorités de hisser les entités publiques à des standards internationaux. Généralement, les entreprises publiques sont jugées peu performantes et grosses consommatrices de ressources. Elles constituent d’importants postes de dépenses pour l’Etat.Pour Sani Yaya, le ministre togolais du Budget, «l’introduction du principe de bonne gouvernance dans les entreprises publiques est une nécessité absolue». Selon le site d’information, la transparence, l’éthique et la compétence doivent être les mots d’ordre dans la «coporate governance».Dans ce cadre, la priorité absolue se situe au niveau des entreprises publiques qui doivent subir un travail de restructuration en profondeur. Selon le journal, il s’agira plus précisément d’accentuer la séparation des pouvoirs de contrôle et d’exécution, de l’affirmation de l’indépendance des organes de surveillance, er d’œuvrer pour des processus de création de valeurs durables et partenariales.La publication précise que l’objectif sera aussi d’insister sur l’implication des salariés aux côtés des dirigeants et des administrateurs dans la co-construction et la mise en œuvre des systèmes de gouvernance. A terme, il s’agira de garantir la qualité des prestations de services et la pérennité de l’entité publique.

Par Souleymane Baba Toundé (Lagos, correspondance)
Le 14/06/2016 à 15h55