Kiosque Le360 Afrique. Malick est bien américain, même s'il vit au Kenya. C'est le demi-frère de Barack, mais il a affirmé à l'AFP qu'il votera Donald Trump aux prochaines élections de novembre, comme le souligne le quotidien burkinabé, Le Pays. Malick ne s'en cache pas, il s'agit d'un vote sanction contre son demi-frère.
Pour lui ce dernier n'a eu aucune considération pour ses origines kényanes. A l'exception de sa visite dans le pays de son père, il n'a jamais essayé de se rapprocher de sa famille.
Lors de sa visite au Kenya, Barack Obama aurait refusé le rapprochement que beaucoup de membres de sa famille attendaient. C'est en tout cas ce qu'explique son demi-frère. "J’aime encore mon frère, mais je n’en reviens toujours pas que quand il est venu au Kenya, il nous a dit qu’il ne pouvait pas passer trop de temps avec sa famille juste parce qu’il est le président des États-Unis, et qu’il doit d’abord finir son mandat avant de pouvoir se rapprocher de nous", a-t-il affirmé à l'Agence France Presse qui l'a interrogé au téléphone, depuis Nairobi dans le village de Kogelo, dans l’ouest du Kenya, d’où est originaire la famille paternelle de Barack Obama.
Le président américain avait effectué en juillet 2015 sa première visite au Kenya depuis son accession à la Maison-Blanche en 2009. Mais il n’avait pas pu se rendre à Kogelo, où est enterré son père. Ce dernier a vécu aux Etats-Unis et est rentré aux Kenya, quand Barack Obama avait 2 ans et demi seulement. Il est décédé en 1982, suite à un accident de circulation.
Et c'est l'occasion d'encenser le candidat républicain. "Ce Trump est un mec vraiment cool, et je l’aime parce qu’il parle avec son cœur et qu’il a les pieds sur terre". Trump est honnête, comme le sont les républicains. Les démocrates ne font que parler et dire aux gens ce qu’ils veulent entendre». «Regardez Trump, ce gars parle avec le cœur et vous pouvez voir qu’il est très honnête dans ce qu’il dit. Il dit ce qu’il pense. Ce n’est pas comme si quelqu’un lui disait ce qu’il faut dire», a-t-il repris.