Le crash d’un hélicoptère de marque "Tigre", le mercredi 26 juillet, au nord du Mali, a entrainé la mort de 2 soldats allemands. Les deux hommes sont des pilotes engagés dans la force de maintien de la paix de l’ONU au Mali (Minusma).
Selon la presse allemande, l’accident résulte d’une défaillance technique et non d’un tir ennemi. Selon les informations fournies par l’équipage du second hélicoptère, l’accident s’est déroulé vers 12h20, à 70 km de Gao et les pilotes n’ont pas envoyé de messages de détresse.
Les deux hélicoptères partaient en mission de surveillance près du village de Tabankort où des combats entre milices avaient été signalés. L’hélicoptère a chuté alors qu’il observait un affrontement entre deux fractions touarègues signataires de l’accord de paix au Mali.
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Cet accident mortel soulève à nouveau le débat en Allemagne sur la présence des militaires hors du pays. En effet, l’Allemagne compte 639 soldats au Mali dans le cadre de la Minusma et y dispose de 4 hélicoptères Tigre. Il s’agit de la plus importante implication de Berlin au sein d’une mission onusienne de maintien de la paix. Une présence qui est loin de faire l'unianimité en Allemagne.
Pour autant, Berlin est sollicitée pour s'impliquer davantage dans la lutte contre le terrorisme au Sahel en soutenant le G5 Sahel, force commune des cinq pays sahéliens –Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad-, dépourvue de moyens.