Quatre Britanniques, dont deux appartenant à une organisation caritative chrétienne, avaient été capturés le 13 octobre 2017 près de Warri, dans l'État du Delta, où ils étaient engagés dans des actions humanitaires depuis trois ans. L'un d'eux, Ian Squire, avait été tué lors de sa captivité, tandis que les trois autres otages avaient été libérés et avaient pu rentrer chez eux début novembre.
Peregbakumo Oyawerikumo, surnommé Karowei, décrit par les militaires comme le "cerveau" de l'enlèvement, avait été arrêté jeudi. Il était également soupçonné d'avoir pris part à des attaques contre des soldats nigérians, au cours desquelles quatre d'entre eux avaient trouvé la mort, selon un communiqué d'un porte-parole de l'armée, le commandant Ibrahim Abdullahi.
"Mais les complices de Karowei ont tendu une embuscade et attaqué les soldats qui le gardaient. La puissance de feu, le courage et la ténacité de nos troupes ont permis de repousser cet assaut, au cours duquel Karowei a été tué, ainsi que plusieurs de ses hommes", a-t-il ajouté.
Les enlèvements pour rançon sont très fréquents dans le sud du Nigeria, où des personnalités fortunées et leurs familles sont généralement ciblées par des gangs criminels. Les victimes sont souvent libérées après quelques jours, une fois le versement de la somme effectué.
Plusieurs suspects de l'enlèvement des Britanniques avaient déjà été arrêtés le 19 octobre par la police, qui soupçonnait un groupe de militants ayant déjà attaqué des infrastructures pétrolières.