500 dollars pour obtenir le sésame, le laisser-passer pour le jardin du Paradis. Voilà ce que demandait le pasteur Tito Wats à ses fidèles pour obtenir le visas pour le salut posthume.
Le montant paraît dérisoire pour un tel passe droit, même au Zimbabwe où le salaire moyen avoisine les 2 dollars par jour. N’empêche, le challenge est très tentant pour des populations qui n’ont connu presque que l’enfer sur terre. Du coup, ils sont des milliers de fidèles à faire confiance au pasteur Wats et sa femme.
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Il a fini par tomber dans les filets de la police pour «crime financier». Reste que le pasteur demeure droit dans ses bottes en déclarant se sentir «persécuté parce qu’il fait le travail de Dieu. Il explique qu’il a été personnellement informé par Jésus-Christ lors de leur rencontre.
Une chose est sûre, rejoindre le Paradis se mérite. Et il peut coûter très cher pour les membres de la congrégation du pasteur Tito Wats.
Mais, ce dernier n’est pas le seul prêtre «touché par la grâce du Tout puissant » au Zimbabwe. En 2017, le pasteur Paul Sanyangore assurait ses offices au téléphone en assurant parler «Papa god» (Dieu) en ligne directe qui lui transmettait du ciel les messages directs adressés aux fidèles.