Le bilan du naufrage d’une “baleinière” sur le Congo est de “36 personnes disparues et 76 rescapées”, a rapporté la police sur twitter. Le drame est survenu “dans la nuit de samedi à dimanche, les causes de l’accident ne sont pas encore connues”, a déclaré à l’AFP le colonel Pierrot-Rombaut Mwanamputu, porte parole de la police.
Le bateau en provenance de Mai-Ndombe (ouest) et à destination de Kinshasa a fait naufrage dans la commune de Maluku, situé à une centaine de km du centre ville, à un endroit où le courant du grand fleuve est fort. Aucun corps n’avait été retrouvé dans un premier temps.
Les accidents sont fréquents sur les cours d’eau de la RDC, en raison de la vétusté des embarcations, de leur surcharge en passagers et fret et de l’absence de balisage.
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Les bilans sont aggravés par le fait que dans la majorité des cas, les passagers ne portent pas de gilets de sauvetage et la plupart ne savent pas nager.
Immense pays d’Afrique centrale de 2,3 millions de km2, la RDC ne compte que très peu de routes praticables. Les déplacements se font souvent sur le Congo, ses affluents et les lacs.
En raison de la rareté des bateaux de compagnies régulières, les riverains recourent aux pirogues motorisés ou autres “baleinières”, sorte de péniches où s’entassent des centaines des personnes.
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Au mois d’août, au moins une quinzaine de personnes sont mortes dans un naufrage d’une pirogue motorisée à Bukavu sur le lac Kivu (est).
Fin mai, le naufrage d’une péniche avait causé la mort d’au moins 32 personnes sur le lac Mai-Ndombe, dans l’ouest de la RDC.
Mi-avril, le naufrage d’une embarcation entre Goma et le territoire de Kalehe sur le lac Kivu (est) avait endeuillé “142 familles”, selon le président Félix Tshisekedi, sans que l’on en sache le bilan exact.