Reconnues coupables d’avoir torturé à mort un manifestant qui était détenu dans les locaux du service des renseignements, les 27 personnes ont été condamnées à mort par pendaison, selon le juge Sadok Albdelrahmane.
La victime était un enseignant, Ahmed al-Kheir Awadh, qui a été frappé et torturé à mort après son arrestation fin janvier par les membres de ce service dans une localité de l’Etat de Kassala, dans l’est du pays, a indiqué le juge.
Le 19 décembre 2018, des centaines de Soudanais avaient commencé à manifester dans plusieurs villes du pays après la décision gouvernementale de tripler le prix du pain en pleine crise économique.
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Ce mouvement s’est transformé en une révolte qui a abouti le 11 avril à la destitution par l’armée du président Omar el-Béchir, après 30 ans de pouvoir sans partage.
Selon Amnesty, au moins 177 personnes ont été tuées dans la répression du mouvement et plus de 250 d’après un comité de médecins proche des manifestants, notamment au cours d’un massacre le 3 juin devant le QG de l’armée, à Khartoum.