Au Cameroun, la fête nationale de la Jeunesse a célébré sa 56e édition, le 11 février 2022. Les pouvoirs publics, la société civile et les jeunes eux-mêmes profitent régulièrement de cette occasion pour poser des problèmes auxquels ils sont confrontés au quotidien. L’édition de cette année a été célébrée sous le thème: «Jeunesse et participation volontaire aux grands défis du Cameroun».
Les défis de l’heure dans le pays sont, entre autres, la préservation de la paix et le retour au calme dans la partie anglophone du pays, l’amélioration des conditions de vie de chaque citoyen et la préservation des acquis en matière d'infrastructures.
Mais parmi les problèmes quotidiens rencontrés par la jeunesse camerounaise revient de plus en plus souvent et ce, sur l’ensemble du territoire, la montée exponentielle de la consommation de drogues et autres stupéfiants.
Conséquences, les fait divers dramatiques se multiplient. Ainsi, des jeunes violentent-ils leurs parents et tuteurs.
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Et dans les établissements scolaires, l’année 2021 a été marquée par plusieurs meurtres d'enseignants perpétrés par des élèves. Et lors de chaque enquête, il a été révélé que le jeune incriminé était sous l’emprise de drogue.
Une situation qui a poussé à organiser une conférence de sensibilisation des jeunes sur la consommation de drogues.
Une conférence organisée à Yaoundé dans le quartier populaire de Briqueterie, dans la commune d’arrondissement de Yaoundé 2e, l’un des quartiers les plus sensibles de la ville aux sept collines. Il a été question de rappeler aux jeunes participants les dangers auxquels ils s’exposent en consommant de la drogue, mais aussi d’amener les parents à s’intéresser davantage aux activités extra-scolaires de leurs enfants. Parmi les sensibilisateurs il y avait des leaders religieux, des juristes et surtout des éducateurs.
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Il faut rappeler que 15% des jeunes camerounais sont actuellement impliqués dans cette dérive. Le phénomène s’est accentué en parallèle de la prolifération des pharmacies de rue, des divers vendeurs ambulants et des débits de boisson, jusqu’aux abords des écoles. Heureusement, les médias et la société civile veillent pour que la situation change. La conférence de sensibilisation organisée par l’association d’appui aux initiatives de développement des actions sociales contre ce fléau a été saluée par les pouvoirs publics.