Les «malewa» sont effectivement pour toutes les bourses. Peu chers, les plats qui y sont servis sont très appréciés des Kinois. On peut y déguster un bon «makayabu», du poisson salé avec du fufu, ou encore du poulet frit accompagné d'une sauce tomate bien pimentée.
Ces restaurants constituent une forme d'auto-entreprise et sont tenus essentiellement par les femmes. Si dans certains «malewa», l'on fournit des efforts pour un service de qualité, ce n'est pas le cas partout, alors que l'hygiène est indispensable pour protéger les clients contre les maladies des mains sales (choléra).
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Seulement, la plupart des responsables de ces restaurants de fortune n'ont jamais fait les études ou une formation dans ce domaine. Néanmoins, cette activité permet aux tenanciers de joindre les deux bouts. Une façon de participer à l'entrepreneuriat et l'«auto-prise en charge» si chère aux femmes.