Le coup d’envoi des épreuves du baccalauréat 2022 a été donné hier lundi matin au lycée Issa Korombé de Niamey par le ministre de l'Enseignement supérieur, Mamoudou Djibo. Au niveau national, 86.000 candidats passent ce concours après une année scolaire marquée par une accalmie qui a favorisé le bon déroulement des cours à tous les niveaux. L'on espère donc un taux de réussite satisfaisant.
«Nous souhaitons que pour une fois, le Niger sorte des misérables 35% enregistrés chaque année. Un système éducatif qui ne peut pas produire plus de 84% est un système éducatif défaillant. Il faudrait que que nous puissions revenir à une école normale, surtout avec la quiétude sociale qui a prévalu cette année grâce aux efforts du Président de la République», a déclaré le ministre Djibo.
Cette année, comme les précédentes, les agents de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA) ont été déployés sur le terrain. L’Etat du Niger s’est engagé depuis quelques années à sécuriser tous les examens et concours et à poursuivre durement les contrevenants.
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«La Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées à une mission de prévention de tout acte de corruption. Nous avons déployé des équipes de surveillance dans toutes les cinq communes de la ville de Niamey et dans les huit chefs-lieux des régions et dans certains départements du pays»,a expliqué Mariama Diallo, directrice du département prévention à la HALCIA.
Ce matin, les candidats ont affronté durant quatre heures les épreuves de français, et les premières impressions se dégagent déjà. «Les premières épreuves se sont bien déroulées», a assuré Maria Aliou, candidate.
Notons que les examens du baccalauréat 2022 au Niger dureront 4 jours, et les premiers résultats seront connus d’ici le week-end.