Kenya-dopage: des risques de suspension aux JO de Rio

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Le 23/03/2016 à 11h21, mis à jour le 23/03/2016 à 11h31

L'athlétisme kenyan est dans la tourmente. Le risque de suspension des athlètes kenyans aux prochains Jeux olympiques (JO) de Rio est pris très au sérieux par le président du Comité olympique, Kipchoge Keino.

Le président du comité national olympique, Kipchoge Keino a averti, mardi, que "le temps est compté" pour le Kenya en vue de répondre aux exigences de l'Agence mondiale antidopage (AMA) et ainsi éviter une suspension de ses athlètes aux prochains Jeux olympiques (JO) de Rio.La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) avait annoncé que ce pays d'Afrique de l'Est est appelé à se mettre en conformité avec les règles antidopage "d'ici au 5 avril" et fournir des éléments concernant sa nouvelle stratégie en la matière.
"Le temps est compté. Malheureusement, jusqu'ici nous n'avons toujours pas rencontré le ministre des sports pour lui transmettre notre programme pour l'entraînement des athlètes", a souligné M. Keino, ajoutant que "nous devons criminaliser le dopage pour protéger nos athlètes". L'ancien recordman du monde du 3.000 m et du 5.000 m (en 1965) s'est, toutefois, dit "confiant" quant aux capacités du Kenya de mettre en place sa nouvelle politique antidopage dans les délais fixés. L'IAAF avait averti d'exclure le Kenya des prochains Jeux Olympiques (JO) de Rio s'il ne se conforme pas aux normes requises en la matière. Le Kenya "est parfaitement au courant de ce qu'il doit faire. Il doit nous répondre d'ici au 5 avril", avait déclaré le président de l'AMA, Craig Reedie, cité par des médias, ajoutant que si ce pays ne répond pas dans les délais, "le comité de conformité (de l'AMA) se saisira de la question".Le Kenya avait demandé, le 19 février dernier, un délai de deux mois pour se conformer aux standards antidopage, au lendemain de cet avertissement lancé par l'IAAF, tout en réaffirmant, par la voix du ministre des Sports, Hassan Wario, son engagement de travailler avec l'AMA pour mettre en place "une agence antidopage opérationnelle".Il convient de noter que pas moins d'une quarantaine d'athlètes kényans ont été suspendus pour dopage au cours des deux dernières années.

Par Le360 Afrique (avec AFP)
Le 23/03/2016 à 11h21, mis à jour le 23/03/2016 à 11h31