C'est un feuilleton qui n'en finit pas d'avoir dès rebondissements. La crise qui sévit dans le football béninois n'est pas sur le point de trouver une issue.N'ayant pas été suivie dans son interdiction d'organiser l'élection des responsables de la Fédération béninoise, la justice de ce pays a émis un mandat d'arrêt contre les émissaires de la FIFA et de la CAF. Sidy Diallo, président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) et Constant Omari, son homologue de la République démocratique du Congo (RDC) ont eu le tort de représenter les instances internationales qui gèrent le football africain et mondial à l'élection du bureau de la Fédération béninoise.Le mandat d'arrêt concerne toutes les personnes qui ont pris part à cette élection, et accusées d'entrave à la justice par le juge Issoudine Ibrahim.Tout est parti d'un conflit plus politique que footballistique. En mars dernier, gouvernement par la voix de son ministre des Sports a retiré l’agrément conférant l’existence à la FBF. Cela est contraire aux règles de la FIFA qui interdisent l'immixtion des politiques dans la gestion des fédérations.Pour Augustin Ahoevouenbla, président de la FBF, mais également député de l'opposition, le nouveau gouvernement de Talon cherche simplement à le discréditer.Sauf que ce conflit politique se transforme en conflit entre la FIFA et le football béninois. Et quand la justice s'en mêle, la situation devient vite inextricable.
Le 15/07/2016 à 16h41