Le président rwandais Paul Kagame est un ardent supporter d'Arsenal et exprime souvent, sur les réseaux sociaux, son avis sur les performances du club.
Le contrat de sponsoring, d'une durée de trois ans et dont le montant n'a pas été précisé, s'inscrit dans le cadre de la politique des autorités rwandaises de promouvoir leur pays comme une destination touristique sûre et attractive.
"Le maillot d'Arsenal est vu 35 millions de fois par jour à travers le monde, et nous sommes une des équipes les plus regardées de la planète", a déclaré Vinai Venkatesham, directeur commercial d'Arsenal, cité dans un communiqué.
Lire aussi : Arsenal: déçu, le fan Paul Kagamé appelle à un changement fondamental
La directrice du Conseil rwandais pour le développement, Clare Akamanzi, citée dans le même communiqué, s'est réjouie de la signature de l'accord, qui doit permettre d'attirer les touristes, mais aussi les investisseurs dans ce pays qui affiche selon elle la "deuxième croissance économique la plus rapide en Afrique" avec 7,3% par an.
Le Rwanda est un des trois pays au monde où il est possible de voir les gorilles des montagnes, avec la République démocratique du Congo et l'Ouganda.
Des lions et rhinocéros ont été récemment réintroduits dans le parc national de l'Akagera, afin de faire du Rwanda une destination où il est possible de voir le célèbre "Big Five" (lion, éléphant, rhinocéros, buffle et léopard).
Lire aussi : Dangote, le milliardaire nigérian qui veut acheter Arsenal
L'accord prévoit par ailleurs que les joueurs et joueuses d'Arsenal se rendront au Rwanda, et que des entraîneurs du club y donneront des stages afin de promouvoir le développement du football.
Selon les statistiques du gouvernement, le tourisme est la source la plus importante de devises étrangères pour le pays.
Exsangue au sortir du génocide qui a fait 800.000 morts entre avril et juillet 1994, essentiellement parmi la minorité tutsi, le Rwanda est salué pour son spectaculaire redressement, principalement économique, dont est crédité le président Kagame.
Réélu en août pour un troisième mandat de 7 ans, le président est aussi régulièrement accusé de bafouer la liberté d'expression et de museler toute opposition.