La page du contentieux judiciaire devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), dont le siège se trouve à Genève, au sujet du retrait de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2019 au Cameroun est définitivement tournée, à tout le moins en ce qui concerne le recours introduit en décembre 2018 par l'Association des clubs de football amateur du Cameroun (ACFAC).
Cette instance avait en effet intrroduit une procédure judiciaire auprès du TAS, afin de contester les décisions du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) du 20 juillet 2017 (celle du passage de 16 à 24 équipes participantes à la phase finale de la CAN) et du 30 novembre 2018 (concernant le retrait de l'organisation de la CAN 2019 au Cameroun).
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Mais dans un communiqué diffusé le week-end dernier, l'ACFAC indique avoir décidé de retirer ses appels déposés auprès du TAS, à la «suite de la décision prise le 29 janvier 2019 par les autorités ivoiriennes de céder l'organisation de la CAN 2021 au Cameroun et suite au retrait de l'appel déposé au TAS par la Fédération ivoirienne de football».
Cette mesure voulue comme un apaisement a été prise, en somme, pour calmer le jeu, à présent que l'organisation de la CAN 2021 est assurée au Cameroun, après le retrait de l'édition de 2019 qui lui avait été attribuée dans un premier temps. Le «glissement» de date préconisé par la CAF semble donc entériné et paraît convenir à toutes les parties, après la visite du président de la Confédération, Ahmad Ahmad, en Côte d'Ivoire la semaine dernière.
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«L'ACFAC, qui regroupe en son sein plus de 500 clubs amateurs du Cameroun, tient à rappeler que toutes les initiatives prises suite au retrait de l'organisation de la CAN 2019 au Cameroun visaient uniquement à garantir à notre pays toutes les chances d'organiser une CAN dans les meilleurs délais possibles», rappelle toutefois l'association.
Sur place, au Cameroun, dans le cadre de la poursuite des travaux engagés, le nouveau ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, a entamé une visite des différents chantiers. Lors de la première étape au stade d'Olembé à Yaoundé, la capitale, le membre du gouvernement a pu se rendre compte que les 60.000 places assises de l'infrastructure étaient disponibles, alors que la plupart des travaux en sont à présent au stade des finitions.