Ozuruonye Juliet Kalu avait été enlevée le 27 février alors qu'elle était en voiture, de retour chez elle, dans l'Etat d'Abia, où les kidnappings contre rançons sont monnaie courante.
Selon la presse locale, la rançon réclamée par les ravisseurs s'élevait à 15 millions de nairas pour sa libération (36.000 euros), mais la police n'a pas confirmé à l'AFP si de l'argent avait finalement été versé.
"Elle a été libérée vers minuit (23H00 GMT) lundi et a pu retrouver ses proches", a affirmé Godfrey Ogbona, porte-parole de la police de l'Etat d'Abia.
"Les circonstances de sa libération ne m'ont pas encore été précisées (...), mais nous continuons l'enquête pour s'assurer que les coupables soient arrêtés et traduits en justice", a-t-il ajouté.
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Kalu avait fait son entrée dans l'équipe nationale nigériane en octobre 2018, peu après avoir rejoint la première ligue française au sein des Girondins de Bordeaux.
Les familles des footballeurs internationaux sont des cibles privilégiées des enlèvements contre rançons au Nigeria.
Pendant la Coupe du Monde 2018, quelques heures avant la rencontre entre le Nigeria et l'Argentine, le père de John Mikel Obi, le capitaine de l'équipe nationale, avait été kidnappé pour la seconde fois dans l'Etat d'Enugu (sud-est).
Les enlèvements se multiplient depuis une dizaine d'années, d'abord dans le Sud-Est pétrolier, où ils visaient des travailleurs expatriés, avant de se propager dans tout le pays. Les victimes sont désormais essentiellement des ressortissants nigérians de la classe moyenne ou supérieure.
Les personnes enlevées sont souvent libérées au bout de quelques jours, après le versement d'une rançon.