Le Burkina Faso a relevé le défi de l’organisation du 33e Tour cycliste international du Faso, après le report de l’édition de 2020 dû à la pandémie de Covid-19. Une édition également rendue possible grâce aux soutiens des populations.
200.000 spectateurs environ ont voulu vivre cette apothéose. Le ministre en charge des Sports s’est félicité de l’organisation générale de l’édition, même si la participation burkinabè cette année n’a pas été satisfaisante. Le pays s'octroie néanmoins la troisième place du podium occupée par Souleymane Koné. La dernière étape, longue de 128 km s’est courue entre Kombissiri et Ouagadougou.
C’est le Sud-Africain, Basson Gustav, qui en 2h47 minutes a bouclé l’étape, avec une vitesse moyenne de 46,295 km/h au sprint final.
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Le Suisse, Daniel Bichlmann, conserve le maillot jaune et remporte ainsi le 33e Tour. Il est suivi au classement général par le Marocain, Oussama Khafi. Le Maroc, il faut le dire, s’est distingué dans cette compétition.
Déjà dès la 7e étape, Koupéla - Tenkodogo, l’équipe du Royaume s’était imposée dans la course contre la montre en affichant deux minutes d’avance sur la formation burkinabè. Elle est arrivée après 37mn 35sec 65 et avec une vitesse moyenne de 52,626 km/h. Sa constante performance sur le tour lui a d'ailleurs conféré le titre de la meilleure participation en équipe.
“On est arrivé deuxième au classement général. Aujourd’hui, on a eu beaucoup de chance de gagner le tour. Mais avoir la deuxième place, cela veut dire qu’on a fait le maximum”, se réjouit le dossard 81 marocain, Mohcine El Kouraji.
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«On a rarement vu un tel niveau de compétition au Tour du Faso. On a vu des équipes qui ont vraiment un niveau autre que l’Afrique du Sud, l’Algérie et le Maroc», explique Boukary Ouédraogo, un analyste sportif.
Avec 3 formations présentes sur le tour, les burkinabè ont remporté une seule victoire, entre Bobo-Dioulasso et Dédougou, soit la plus longue étape du Tour. L’étalon cycliste Paul Domont, très attendu sur cette édition, conserve le maillot du meilleur jeune.
«Cette année, nous n’avons pas pu offrir le spectacle qu' ils attendaient. Mais c’est le sport. On n’organise pas le Tour du Faso chaque année pour le gagner. On l’utilise d’abord pour permettre aux coureurs burkinabè de s’améliorer», tente de faire comprendre le coureur.
Il faut rappeler qu’une dizaine d’équipes venues des pays du continent et d’Europe ont pris part à cette compétition. 10 étapes au total ont été courues. Afin de rendre hommage à l’une des chevilles ouvrières du Tour du Faso, une étape, en l’occurrence celle de Koupéla-Zorgho, a été dédiée à feu Francis Ducreux.