Après la tombée des rideaux de la 33e Coupe d'Afrique des nations avec une finale qui a tenu toutes ses promesses en sacrant le Sénégal pour la première fois de son histoire, au stade Paul Biya d’Olembé à Yaoundé, l’une des infrastructures construites pour la cause, les Camerounais ont globalement affiché leur satisfaction totale de l'organisation de cette compétition chez eux.
La CAN s’est jouée sur 6 stades répartis dans 5 villes, à savoir, Garoua, Limbé, Bafoussam, Douala et Yaoundé, à la satisfaction des milliers de participants à cet évènement.
Une CAN riche en chiffres: 52 matchs enregistrés pour 100 buts marqués, soient 1.92 buts par match. 195 cartons jaunes attribués aux joueurs des différentes équipes, 14 cartons rouges parmi lesquels celui attribué au coach des Pharaons d’Egypte.
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Le titre de meilleur joueur est revenu au leader de l’équipe sénégalaise, Sadio Mané, celui de meilleur buteur au capitaine des Lions indomptables du Cameroun, Vincent Aboubakar. Martin Hongla, Faï Collins du Cameroun et Issa Kaboré du Burkina Faso ont été élus meilleurs passeurs du tournoi.
Le Cameroun organisait ainsi la 2ème CAN de son histoire après la première édition tenue en 1972. Une organisation appréciée à sa juste valeur.
Les Camerounais de tous les coins du pays sont fiers d’avoir accueilli le reste du monde et de mettre à la disposition des participants, de meilleures infrastructures rarement retrouvées dans d’autres pays africains, malgré des vives polémiques sur la qualité des pelouses et le niveau du standing de certains hôtels ayant abrité les délégations.
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Les Camerounais appellent de tous les vœux qu’une nouvelle édition de la CAN soit aussitôt organisée dans leur pays, voire une coupe du monde de football. Le football, une discipline bien aimée dans le pays de Roger Milla et Samuel Eto’o Fils. Cela s’est confirmé dans les gradins des différents stades de la compétition. Des stades quasiment pleins malgré le contexte de la pandémie de Covid-19.