C'est sans ménagement que Kamou Malo, l'entraîneur des Etalons du Burkina Faso, a été remercié. Ibrahima Diallo tire d’emblée un bilan personnel satisfaisant de cette participation des étalons à la CAN 2021, dans la mesure où les étalons avaient une moyenne d’âge de 25 ans et donc une équipe très jeune.
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«C’est un parcours fort intéressant et un volume de jeu prometteur, une CAN bien aboutie même s’il y a eu ce petit couac à la fin qui laisse ce goût amer…», analyse le journaliste.
Pour revenir à la séparation annoncée entre la Fédération burkinabè de football et le sélectionneur national Kamou Malo, Diallo estime qu’autant il y a des arguments pour le maintenir, autant il y a aussi des arguments qui militent pour l’éjection de ce dernier.
Le comité exécutif, dirigé par Lazare Bansse, est selon lui en mesure de pouvoir prendre une décision dans ce sens-là, même s’il croit profondément qu’on aurait pu laisser au sélectionneur une autre chance.
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«Je pense que beaucoup essaient de lier cette crise aux performances des étalons à la dernière CAN mais non. C’est une crise profonde qui a commencé dès l’arrivée de M. Lazare Banssé à la tête de la Fédération burkinabè de football et depuis qu’il a voulu s’émanciper des girons de l’ancien président Sita Sangaré», fait-il noter.
Conscient que les joueurs sont assez professionnels et que la vie d’une équipe dépend aussi de certains aspects extra sportifs, Ibrahim Diallo dit espérer que les parties se parleront en toute franchise et qu’elles mettront chacune de l’eau dans son vin…afin de permettre une bonne préparation des prochaines compétitions.