Burkina Faso: le teqball, une discipline sportive qui monte, qui monte

VidéoIntroduit en 2021 au Burkina Faso, le teqball, un sport peu connu du grand public, séduit de plus en plus les Burkinabè.

Le 07/06/2022 à 08h08, mis à jour le 07/06/2022 à 08h08

Bien que récente au Burkina Faso, le teqball, à l’instar des autres disciplines sportives, se porte bien. Il est aujourd’hui à un stade de développement qui permettra d'asseoir bientôt, au-delà des clubs qui déjà fonctionnels, des districts dans les 45 provinces du pays. A Ouagadougou, où l'on compte le plus de clubs, ce sport suscite des vocations.

«C’est un sport qui me plaît bien, et avoir la capacité d'y jouer me fait plaisir. Je suis également heureux d’être là et de partager ma petite expérience. Ça fait à peine un mois que je le pratique, mais avec le temps, je ne doute pas que mes capacités vont augmenter», espère Abdoul Madjid Ouédraogo, joueur de Wend-Panga Teqball Club.

Une fois les districts installés, il ne restera plus que l’étape de création des ligues. C’est la mise en place effective de ces structures qui va consacrer la naissance officielle d’une fédération dédiée. «Ça se joue en simple ou double. Double, c’est deux équipes de deux personnes qui s’affrontent. Le double peut être mixte. C’est une particularité de ce sport, qui est ouvert à tous les genres», explique Adama Sawadogo, encadreur.

En attendant la mise en place d’une fédération, l’Association burkinabè de teqball (ABTEQ) rêve déjà grand. Elle travaille à vulgariser davantage la pratique du teqball auprès des burkinabè et à former les acteurs à travers la plateforme de la Fédération internationale de teqball.

«Nous ne sommes pas exceptionnels. Nous suivons des formations et des recyclages en ligne. Parce que l’introduction de ce sport au Burkina Faso a coïncidé avec la crise de Covid-19. Nonobstant toutes ces difficultés, beaucoup ont franchi le premier et le deuxième niveaux en matière de formation d'entraîneur et d’arbitrage. Et jusque-là, tout se passe très bien», assure Boureima Zongo, secrétaire général de la Fédération burkinabè de teqball.

Dans la sous-région, le Burkina Faso se démarque avec trois experts formés dans la discipline. Le pays compte officiellement 16 clubs, dont huit à Ouagadougou, quatre à Koudougou, une à Réo et une autre à Tenkodogo. De nombreux clubs sont en attente de reconnaissance officielle, car c’est une discipline qui exige un minimum de matériel (pas très souvent accessible) nécessaire à sa pratique.

Par Jean-Paul Windpanda Ouédraogo (Ouagadougou, correspondance)
Le 07/06/2022 à 08h08, mis à jour le 07/06/2022 à 08h08