5 coopératives représentent la Côte d'Ivoire au SIA 2016 à Paris

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Le 01/03/2016 à 19h35

Revue de pressePour cette édition 2016 du Salon International de l'Agriculture de Paris, on note la participation de cinq coopératives ivoiriennes. Leur présence dans la capitale française vise à promouvoir et défendre les produits ivoiriens.

«Cette année nous avons fait venir au Salon international de l’agriculture (SIA) des coopératives pour montrer leur savoir-faire et nouer des contacts. C’est comme ça que nous allons les emmener sur le marché international», a déclaré le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, en marge de l'ouverture du SIA 2016.Selon abidjan.net qui rapporte l'information dans sa publication du 1er mars, les cinq coopératives agricoles présentes à Paris vont promouvoir et défendre les produits ivoiriens à cette 53e édition du SIA.La présidente de la coopérative Kartica, spécialisée dans la production du beurre de karité, a salué cette initiative du gouvernement qui permet à sa coopérative de faire connaître ses produits sur le marché international.Pour sa part, Joseph Désiré Banny, producteur de céréales et de manioc en produits déshydratés tels que l’attiéké, le gari, le placali (semoule de manioc), le kabatô (semoule de maïs….), a estimé que la présence des coopératives ivoiriennes à ce salon est un grand pas vers l’émergence des produits de la Côte d’Ivoire sur le marché français et européen.«Au vue de toutes ces personnes qui sont passées à notre stand et les réactions que nous avons eues, nous pouvons dire que quelque chose est en train de se produire sur le marché européen», a-t-il ajouté. Pour Sindou Bamba, le président de la Chambre d’agriculture de Côte d’Ivoire, il était nécessaire de «tâter» le terrain avec la présence de ces cinq coopératives ivoiriennes représentatives.«Je pense que c’est la base de toute chose, c’est-à-dire qu'avant de commencer à mettre la main à la pâte, il faut créer les conditions. D’abord c’est ce qui a été fais avec la loi qui a été prise pour créer vraiment les interprofessions et ensuite, il faut saluer la volonté des pouvoirs publics de structurer la filière, la profession et je pense que le ministère est à pied d’œuvre», a conclu le président de la Chambre d’agriculture de Côte d’Ivoire.

Par Ismail Ben Baba
Le 01/03/2016 à 19h35