Le groupe français CEGID ouvre une filiale pour l’Afrique subsaharienne

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Le 30/03/2016 à 11h46

Jusque-là implanté à Casablanca et à Tunis, le français Cegid group lorgne désormais le sud du continent. Et c’est à Abidjan que le spécialiste français des logiciels d’entreprise a établi sa filiale dont la mission est d’accompagner son développement dans cette partie de l’Afrique.

«Le continent africain offre de très belles perspectives de développement économique et il est important pour Cegid de profiter de cette croissance et d’y contribuer», a expliqué Jean Michel Aulas, le PDG du groupe et par ailleurs président de l’Olympique Lyonnais, au cours d’une conférence organisé ce mardi à la faveur du lancement de la nouvelle filiale.La multinationale consolide sa présence dans une région appelée à être un important relais de croissance. «Il y a, en Afrique, une formidable effervescence, et l’ensemble des acteurs s’est emparé du chantier de la transformation numérique. Notre ambition est de les accompagner dans cette démarche» détaille Driss Iziki, sales Manager Africa & Middle East du groupe Cegid.Avec ses 1.300 clients institutionnels dans une vingtaine de pays africains, la firme annonce avoir multiplié par cinq ses revenus sur le continent au cours des trois dernières années, et compte bien poursuivre sur ce rythme jusqu’en 2019.Ainsi, la filiale d’Abidjan, qui sera le centre opérationnel pour l’Afrique subsaharienne, va permettre d’«accompagner les entreprises françaises présentes sur le continent (Vinci, Bolloré, Orange, etc...)», mais aussi les organisations locales, privées et publiques, dans leur transformation numérique, a expliqué M. Aulas. La Côte d’Ivoire était un passage obligé car il y a de la capacité, du savoir-faire technologique et des écoles de qualité, a renchéri Patrick Bertrand, le directeur général du groupe.Editeur de logiciels de gestion (comptabilité, finance, fiscalité, paie et ressources humaines) et de services cloud, Cegid, créé en 1983, est présente dans plus de 15 filiales dans le monde et emploie plus de 2.000 personnes. En 2015, elle a enregistré 282 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Par Georges Moihet (Abidjan, correspondance)
Le 30/03/2016 à 11h46