Corsair de retour à Abidjan

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Le 17/06/2016 à 17h35

Sept mois après avoir déserté le tarmac de l’aéroport international d’Abidjan, le transporteur aérien français Corsair fait son come-back pour se relancer sur la ligne Abidjan-Paris. La compagnie promet une présence «durable» sur toute l’année.

Un vol inaugural pour marquer son retour «durable» à Abidjan. Ce jeudi, Corsair a repris la desserte de la capitale économique ivoirienne depuis Paris après sept mois d’interruption. Cette fois, le transporteur français revient avec l’ambition de desservir la capitale ivoirienne toute l’année.Et ce sera par 4 vols, 4 fois par semaine –3 vols entre début septembre et octobre, et en novembre– opérés par un Airbus A330 capable d’accueillir jusqu’à 26 passagers en classe business et 334 en classe économique, que Corsair essaiera à nouveau de ravir les habitués de la ligne Abidjan-Paris clientèle. Fini donc l’argument de «la saisonnalité de la ligne» qui avait été évoqué pour suspendre la desserte en octobre dernier.Outre son «ADN», un rapport qualité/prix particulièrement compétitif, la compagnie qui a lancé à l’occasion une offre promotionnelle sur la liaison, se vante d’être la seule compagnie à desservir Abidjan en vol direct au départ d’Orly, aéroport parisien préféré des voyageurs d’ailleurs en cours de modernisation.Mais elle devra compter avec son compatriote Air France, premier transporteur aérien en nombre de passager sur Abidjan et qui domine le ciel ivoirien. Ce dernier a attiré 240.000 passagers sur les 1,5 million voyageurs qui ont fréquenté. Mais aussi des concurrents tels Brussels, Emirates ou encore la RAM, même si ces dernières n’offrent pas de liaisons directes sur la destination parisienne.La filiale du leader français du tourisme, TUI, avait réussi, entre de 2013 à 2015, à convoyer 160 000 passagers, dont 70 000 au départ de la Côte d’Ivoire et 90 000 au départ de France.Un niveau qu’elle pulvériser très rapidement pour garantir sa rentabilité, même s’il est vrai que la baisse des cours du pétrole et des taxes aéroportuaires sur la plateforme abidjanaise ont tout de même changé la donne.

Par Georges Moihet (Abidjan, correspondance)
Le 17/06/2016 à 17h35