Inauguré le 27 novembre dernier par Sa Majesté le roi Mohammed VI, le Centre multisectoriel de formation professionnelle (CMFP) Mohammed VI de Yopougon, construit et équipé par la Fondation Mohammed VI, a fière allure. Ce joyaux architectural qui forme des jeunes aux métiers de l’hôtellerie, du tourisme, de la restauration et du BTP a été élevé au rang d’école d’excellence et est destiné à dispenser des formations pointues à ses apprenants, des jeunes élèves issus du système éducatif général.
L’établissement, qui a accueilli ses 174 premiers stagiaires l’année dernière, en reçoit cette année 210 autres, soit un total de 384 élèves pour cette rentrée scolaire actuellement en préparation. Outre les formations de niveaux CAP (certificat d’aptitude professionnelle) et BT (Brevet de technicien – niveau Bac) qui s’étendent sur trois années, l’école reçoit cette année ses premiers étudiants post-baccalauréat qui vont suivre des formations de BTS d’une durée de deux ans. 14 filières de formation y seront dispensées cette année, allant de la pâtisserie à la topographie, en passant notamment par la maçonnerie.
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Après une année d’existence seulement, le centre est déjà réputé pour le niveau de ses outils pédagogiques, de son matériel de «dernière génération» avec lesquels les élèves se perfectionnent lors des ateliers pratiques qui leur permettront d’être « directement opérationnel pour le marché du travail» se félicite Souleymane Traoré, le directeur du centre. Une perspective qui s’annonce heureuse pour ces «élèves privilégiés», l’école étant déjà en partenariat avec de grandes entreprises du BTP et de l’hôtellerie disposées à ouvrir leurs portes aux premiers diplômés dès l’année prochaine.
Par ailleurs, un internat en cours de construction viendra parachever ce don roi Mohammed VI à la Côte d’Ivoire. Les bâtiments vont héberger une centaine d’apprenants, filles et garçons, qui pourront y séjourner dans des conditions idéales d’étude durant leur cursus.
Ce sont donc de nouvelles opportunités de formations et d’emplois qui vont s’offrir à « à des milliers de jeunes Ivoiriens qui pourront avoir la chance de se construire un avenir. Vous pouvez par amitié donner de l’argent ou de la nourriture à une personne ou à un pays, mais quand par amitié vous donnez un centre d’instruction et de formation à un pays, il n’y a pas à mon sens un cadeau plus grand que cela car vous lui donnez des ressorts pour pouvoir se construire et se développer par lui-même» commente Souleymane Traoré. Un regard qui vient témoigner de la justesse de la dynamique de «la coopération sud-sud gagnant-gagnant» tant prônée par le royaume chérifien.