A ce titre, plusieurs documents ont été paraphés entre les deux parties, représenté pour le compte de la Côte d'Ivoie par le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, et celui en charge du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, et par le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, et le directeur général adjoint du Trésor français, Bernard Dumond.
Le ministre Français Bruno Le Maire a annoncé que le coût des travaux, estimé à 1,4 milliard d’euros, sera entièrement financé par un prêt du Trésor français.
Ce métro reliera le nord et le sud de la capitale économique ivoirienne, de l'aéroport au sud à Anyama au nord, en passant par les quartiers d'Abobo, Adjamé, Treichville et Port-Bouët, ainsi que le centre administratif et économique du Plateau.
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Son trafic est prévu dès le démarrage à 500.000 passagers par jour, transportés par 28 rames qui circuleront toutes les 5 minutes en heure de pointe. Des lignes supplémentaires sont prévues ensuite pour mailler la ville.
Le consortium, mené par Bouygues pour le génie civil, réunit Keolis pour l'exploitation et Alstom pour le matériel roulant.
Au nom du gouvernement ivoirien, le ministre des Transports Amadou Koné a promis que le déguerpissement des emprises du projet se fera en début 2020.
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Il s'agit de l'un des plus importants projets d'infrastructure jamais prévu en Côte d'Ivoire, traversant la lagune et qui pourra désengorger une capitale de 5 millions d'habitants (20 % de la population ivoirienne) souvent paralysée par les embouteillages. Le métro doit utiliser en bonne part des lignes existantes mais qui doivent être réhabilitées, ainsi que de nouveaux tronçons.