"Je vais aller vers les Ivoiriens pour les écouter et partager la vision d'une Côte d'Ivoire en paix et prospère pour tous", a-t-il déclaré à sa sortie de la CEI.
Après Abdallah Albert Mabri Toikeusse, Amon-Tanoh est le deuxième ancien ministre d'Alassane Ouattara à se présenter.
Ancien proche d'Alassane Ouattara dont il a été le directeur de cabinet, puis ministre des Affaires étrangères de 2016 à 2020, Amon-Tanoh s'était opposé à la candidature du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et avait quitté le gouvernement en mars pour préparer sa candidature.
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Le décès en juillet d'Amadou Gon Coulibaly a conduit le président Ouattara à briguer un troisième mandat et Amon-Tanoh affrontera donc son ancien mentor.
Comme la précédente, la Constitution de 2016 limite à deux les mandats présidentiels. Les partisans de Ouattara affirment que le changement de Constitution a remis le compteur des mandats à zéro, mais ses adversaires jugent anticonstitutionnelle une troisième candidature.
Cette candidature controversée a débouché sur des violences interethniques dans plusieurs villes du pays, qui ont fait au moins 8 morts.
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Alassane Ouattara, 78 ans, l'ancien président Henri Konan Bédié (1993-1999), 86 ans, ou l'ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo (2000-2010), Pascal Affi N'Guessan, ont déjà déposé leur dossier à la CEI.
Les candidats ont jusqu'à lundi minuit pour déposer leurs dossiers et ne doivent pas être nécessairement présents physiquement.
Des proches de l'ex-président Gbagbo et de l'ancien chef rebelle et Premier ministre Guillaume Soro, tous deux à l'étranger et sous le coup de condamnations par la justice ivoirienne, devraient déposer leurs dossiers d'ici lundi, ont-ils fait savoir à l'AFP.