Cette remise de peine fait suite à la plaidoirie de l'ancien président Laurent Gbagbo pour la libération des prisonniers de la crise postélectorale de 2010-2011. Cependant, ces détenus devront encore attendre, puisque pour le moment, seuls les prisonniers des violences électorales de l'année dernière figurent parmi les personnes élargies.
Cette vague de libération, de 3.000 personnes au total, fait également cas de "la mise sous contrôle judiciaire ou en liberté provisoire par des juridictions compétentes de 69 inculpés détenus suite aux événements survenus à l'occasion de l'élection présidentielle d'octobre 2020", a affirmé Alassane Ouattara, dans son discours du vendredi 6 août 2021.
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A cela s'ajoute, "la grâce à neuf personnes condamnées pour des infractions commises à l'occasion de ces mêmes évènements".
Enfin, le chef de l'Etat ivoirien rassure ses principaux opposants, notamment les ex-président Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié, qui demandaient ce geste, en expliquant que l'examen de la situation d'autres personnes encore détenues se poursuit.
En tout cas, les Ivoiriens interrogés ce week-end, se réjouissent de cette décision de nature à favoriser la paix et la réconciliation.