«Je jure solennellement et sur l'honneur de respecter la Constitution, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge, dans le strict respect de ses obligations et avec loyauté à l’égard du président de la République», a déclaré M. Koné.
«Que le président de la République me retire sa confiance si je trahis ce serment», a-t-il ajouté, lors d'une cérémonie en présence du chef de l'Etat, Alassane Ouattara.
Mardi, devant les députés et sénateurs réunis en Congrès dans la capitale politique ivoirienne Yamoussoukro, le président Ouattara avait annoncé la nomination comme vice-président de Koné, gouverneur de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'ouest (BCEAO) depuis 2011.
Peu connu du grand public, cet économiste a mené une longue carrière au sein de la BCEAO. Il a également été directeur de cabinet du Premier ministre Guillaume Soro entre 2007 et 2010, ministre de la Construction, puis conseiller spécial du président de la République Alassane Ouattara, chargé des questions économiques et monétaires.
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«Je mesure l'honneur qui m’est fait, je mesure aussi la responsabilité de la tâche qui est désormais la mienne et que je compte aborder à vos côtés avec humilité et détermination», a déclaré le nouveau vice-président dans un bref discours à l'issue de sa prestation de serment.
Le poste de vice-président, sanctuarisé dans la dernière réforme constitutionnelle de 2016, était vacant depuis juillet 2020 et la démission de Daniel Kablan Duncan pour "convenance personnelle».
Selon l'article 62 de la Constitution, le vice-président devient Président «de plein droit» en cas de vacance «par décès, démission ou empêchement absolu» de ce dernier.
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«L'article 62 fait du vice-président en cas de vacance du pouvoir, non pas un intérimaire, mais de droit un président de la République chargé de poursuivre et de terminer le mandat en cours», a rappelé mercredi le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Koné.
Un nouveau gouvernement doit être nommé cette semaine par le Premier ministre Patrick Achi qui a été reconduit dans ses fonctions, mardi, six jours après sa démission.
Il sera composé d'une trentaine de membres contre plus de quarante actuellement, en vue de «tenir compte de la conjoncture économique mondiale» et ainsi réduire «les dépenses de l'Etat», selon le président Ouattara.