Moins connue que sa «grande sœur» sur le climat, la 15e Conférence des parties (COP) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), aborde notamment les questions de dégradation des terres, d'avancée des déserts ou de déforestation. Elle s'est ouverte lundi à Abidjan par un sommet où des chefs d'Etat ont souligné «l'urgence» d'agir.
Donwahi, élu mercredi par acclamation des délégués des pays de la COP15, n'avait pas d'adversaire face à lui. «Je suis très honoré d'avoir été élu président de la COP15. La lutte contre la désertification est difficile mais cruciale. Quel défi!», a-t-il lancé dans un bref discours après son élection.
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Donwahi «est familier des thématiques majeures de notre convention», a déclaré de son côté le président ivoirien Alassane Ouattara.
Alain Richard Donwahi, 59 ans, était jusqu’au 20 avril dernier le ministre des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire depuis 2017. Il a fait partie des rares ministres qui ont quitté le gouvernement lors d’un remaniement resserrant le nombre de ministères.
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Fin avril, une enquête de Jeune Afrique avait révélé que le ministère des Eaux et Forêts faisait l'objet d'un audit de l'inspection générale d'Etat depuis fin février. Cet audit, confirmé par le gouvernement, intervient après le démantèlement d'un vaste trafic de bois précieux impliquant, selon Jeune Afrique, des membres du cabinet de Donwahi.
La semaine dernière, Donwahi a dénoncé «une campagne de dénigrement» et une «grotesque campagne d'intoxication», niant tout lien avec des réseaux de contrebande de bois. Son mandat à la tête de la COP15 doit durer deux ans, jusqu'au prochain sommet sur le sujet.