La Côte d’Ivoire rend un dernier hommage à Papa Wemba

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Le 27/04/2016 à 19h06

Le Palais de la culture va accueillir, toute la nuit de ce mercredi au jeudi, une veillée artistique pour rendre un dernier hommage au roi de la Rumba, Papa Wemba. Un hommage officiel que les autorités ivoiriennes ont voulu rendre à l’artiste, un habitué des bords de la lagune Ebrié.

C’est la mythique salle Anoumabo du Palais de la culture, la plus grande salle de spectacle du pays avec ses 5.000 places assises, qui va accueillir l’ultime hommage national que la Côte d’Ivoire rend ce soir à l’illustre artiste congolais.De 20 heures (GMT) à l’aube, plus d’une centaine d’artistes nationaux et internationaux vont se succéder sur scène, pour magnifier le souvenir de celui qui, en quarante ans de carrière, aura parcouru le continent africain et le monde, portant la Rumba congolaise et la culture africaine aux confins de la Terre.Outre les prestations des musiciens, la vie de l’artiste sera retracée à travers une série de témoignages, des projections d’images et de films vidéo. Des moments d’émotions qui marqueront dans les mémoires un parcours musical riche débuté il y a 66 ans, lorsque Jules Shungu Wembadio Pene Kikumba, dit Papa Wemba, faisait ses premiers pas avec le groupe Zaïko Langa Langa.La levée de corps est prévu ce début de soirée, à 18 heures (GMT) avant d’être transposé sur la scène du Palais de la culture.Lundi, sa veuve, «Maman Amazone», accompagnée d’une délégation officielle congolaise, était arrivée à Abidjan pour rapatrier le corps, mais a dû prolonger son séjour à la demandes des autorités.A l’aube de ce jeudi, dès 6 heures, l’artiste sera transféré sur sa terre natale de la RD Congo où tout un peuple va rendre un ultime hommage à cette légende africaine.L’artiste sera décoré à titre posthume par l’Etat ivoirien qui va également dépêcher une délégation en RDC pour assister aux obsèques.Le 24 avril à l’aube Papa Wemba s’affaissait sur la scène du FEMUA pour ne plus se relever, plongeant tout un continent dans l’émoi.

Par Georges Moihet (Abidjan, correspondance)
Le 27/04/2016 à 19h06