Eteindre la climatisation et la lumière à la sortie du travail, adopter le tri des déchets, économiser l’encre et le papier ; en somme contribuer à réduire son impact écologique personnel et celui de la structure au sein de laquelle l’on exerce, voilà de nouvelles attitudes que le gouvernement ivoirien entend inculquer à ses citoyens dans le sillage de ses engagements à la COP 21.
Et l’outil imaginé pour matérialiser cette ambition est le Comité de développement durable (CDD). «C’est un instrument qui va faire de la promotion du développement durable une réalité dans le pays», a expliqué Alah Kouadio Rémi, le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, au cours de l’installation, ce 9 août à Abidjan, du CDD de son ministère qui comprend 35 cellules sur le territoire national.
Appendice de la Commission nationale du développement durable crée en 2015, les CDD sont destinés à être implémentés dans chaque administration publique, dans les entreprises privées, dans la société civile, ainsi que leur démembrement sur l’ensemble du pays. Globalement, il s’agit d’amener le citoyen lambda à s’intéresser aux questions environnementales qui semblent généralement à mille lieux de ses préoccupations quotidiennes. Et l’idée sous-jacente étant de pouvoir progressivement étendre les habitudes écologiques à l’ensemble de la société ivoirienne.
Selon le ministre, les CDD, créés et animés par chaque organisation, auront ainsi pour vocation de former et sensibiliser en permanence les agents sur les comportements éco-citoyen, et de porter les problématiques environnementales au centre des activités de ces entités.
Pour rappel, la Côte d’Ivoire, pays dont l’économie repose encore sur ses ressources agricoles, s’est engagé à réduire de 28% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 lors de la COP21.