Le Belge, qui a appelé les Ivoiriens à se rendre au stade, espère que tout le monde va se donner "à 200%" pour gagner ce match face au Maroc d'Hervé Renard, ancien sélectionneur des Éléphants, qui compte un point d'avance et peut, lui, se contenter d'un nul.
Dans quel état d'esprit, la Côte d'Ivoire aborde-t-elle ce match face au Maroc?
On a besoin d'une équipe qui va aller au combat et que tout le monde soit apte à jouer 90 minutes à 200%, à donner tout pour son pays et sa nation. J'en appelle aux Ivoiriens pour qu'ils viennent au stade encourager leur équipe pour passer et aller à la Coupe du monde. Chez nous, on appelle ça un 12e homme, ça s'appelle le public. (...) Maintenant, il n'y plus d'avenir (à discuter), il n'y a plus rien. Il y a un match, il y a une finale à gagner. Ça c'est l'objectif. Mais en tout cas, la motivation est à 200%. On fait tout pour que la Côte d'Ivoire soit présente (au Mondial 2018). Ça va se disputer au mental. Mon équipe doit être patiente. (...) Moi, je suis très serein, car je sais ce que je dois faire. Et les joueurs aussi. (...) Ce que je veux, c'est que les joueurs soient lessivés à la fin. Le peuple ivoirien veut voir une équipe combative. Moi, c'est la même chose. Quand je sais que quelqu'un n'a pas donné le maximum, je suis malade et je règle ça après si je peux, mais là on n'a plus à régler après... C'est maintenant!
Quelles sont les forces et faiblesses du Maroc?
"D'abord les points forts. Cette équipe, à part un changement -- Belhanda qui était suspendu -- a joué les cinq derniers matches avec la même ossature, la même défense, le même milieu de terrain. C'est une équipe qui a donc des automatismes. Il y a une reconversion qui est très rapide, vers l'arrière surtout (meilleure défense des qualification, 0 but encaissé). Ils ont évidemment des joueurs de qualité technique, et un milieu de terrain complémentaire avec Belhanda, Boussoufa et El Ahmadi. (...) Mais, ils ont une équipe qui est assez vieille et qui joue sa dernière carte.
En face, il y a Hervé Renard, l'ancien sélectionneur des Éléphants, qui connait très bien les joueurs ivoiriens. Cela vous fait-il peur? Avez-vous la pression?
Je n'ai jamais vu un entraineur marquer un but! La peur chez nous, elle n'existe pas. On est à la maison. (...) On va avoir le public avec nous. Il y aura 30-35.000 personnes. C'est formidable. (...) La pression est sur les deux (équipes) puisque les deux peuvent se qualifier. Et le Maroc, ça fait un peu de temps qu'ils ne sont pas allés en Coupe du monde. Les critiques me laissent assez froids. On va avoir une Côte d'Ivoire ambitieuse.