21e Semaine nationale de la culture du Burkina Faso: un moment de répit qui fait du bien

Une rue marchande de la Semaine nationale de la culture de Bobo Dioulasso.

Le 01/05/2024 à 13h58

VidéoLa 21e édition de la Semaine nationale de la culture s’est ouverte le weekend dernier, à Bobo Dioulasso, deuxième ville du pays. Jusqu’au 4 mai, la ville vibrera au rythme de la biennale qui se tient dans un contexte de défis sécuritaires.

À l’occasion du top départ des festivités donné par le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, des milliers de festivaliers ont pris d’assaut le site du festival où la rue marchande draine du monde.

Placée sur le thème de la Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau, le déplacement dans la capitale culturelle en valait la peine pour Esther. «Je viens de Ouagadougou. J’ai manqué la cérémonie d’ouverture, et donc je viens de prendre le pool. Je constate que ça commence bien, on s’amuse et tout le monde trouve ce qu’il veut», s’enthousiaste la festivalière.

Issouf Konaté a suivi la cérémonie d’ouverture au stade Sangoulé Lamizana de Bobo Dioulasso. Cet après-midi, il a décidé de visiter les stands d’expositions pour de petits achats. «Très bien organisé. Nous avons fait la visite à deux et nous avons fait des achats. Nous sommes juste heureux, tout est bien exposé, ça va», décrit t-il.

Selon des festivaliers, pour sa 21e édition, la Semaine nationale de la culture connaît un franc succès en termes de fréquentation. Ils se disent heureux que cette édition soit réussie. «C’est une édition réussie, avec des stands VIP. Il y a une excellente sécurité. C’est super», affirme Karim Sawadogo, un festivalier.

Balafia Bado, une festivalière, est du même avis. «Franchement, comparée à l’édition de 2023, c’est carrément différent. Je trouve que c’est encore mieux cette année. Parce qu’il y eu des défauts d’organisation dans la précédente», dit-elle.

Cet événement culturel majeur devrait attirer 1.500 artistes et plus de 700.000 festivaliers. Le programme comprend plusieurs activités, notamment le concours du Grand prix national des arts et des lettres, des conférences et des expositions.

«Je pense que c’est la meilleure de toutes les festivités. L’organisation se déroule à l’intérieur du site, mais il y a un problème avec l’entrée. Il est très difficile d’obtenir des tickets à cause des bousculades», Brahima Bambara, festivalier.

C’est la République sœur du Niger qui est le pays invitée d’honneur de cette édition. Les festivaliers viennent non seulement des 13 régions du Burkina Faso, mais aussi d’ailleurs.

Par Jean Paul Windpanga Ouédraogo (Ouagadougou, correspondance)
Le 01/05/2024 à 13h58