Avec son film Ashkal, le Tunisien Youssef Chebbi a surclassé les 15 autres réalisateurs en lice en remportant l’Étalon d’or de Yennenga dans la section long-métrage. Le film a également remporté le prix du meilleur son. Le réalisateur tunisien étant absent à la cérémonie, et c’est Séni Marbi, son représentant, qui a reçu le prix des mains du président de la transition du Burkina Faso, Ibrahim Traoré.
«C’est un honneur d’être couronné dans le plus grand festival de films africain. C’est une fierté pour le cinéma tunisien qui veut un cinéma panafricain par excellence», s’est réjouit Séni Marbi.
Pour sa part, et avec son film Sira, pressenti pour remporter l’or, Apolline Traoré, la réalisatrice burkinabè, a dû se contenter de l’Étalon d’argent.
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«Avec toute cette solidarité, j’avais peur de décevoir le peuple burkinabè. Nous n’avons pas l’or, mais nous avons l’argent. Ce n’est pas le lieu de baisser les bras, nous continuons jusqu’à ce que l’or revienne au Faso, même si ce n’est pas moi. Pour ma part, je ne suis pas découragée. Je m’approche de l’or et la prochaine fois, ce sera de l’or», s’est-elle réconfortée.
Le Maroc a remporté le prix du meilleur scénario avec le film Le Bleu du Caftan.
« Le film de Mariam Touzani avait déjà eu beaucoup de prix et une première au festival de Cannes. Sinon beaucoup de pays n’ont pas vu leur film primé. C’est la règle du jeu, il faut l’accepter».
C’est en ces termes que Hicham Falah, directeur général du festival international des films d’Agadir et représentant de la réalisatrice, s’est exprimé pour signifier que ce n’est pas une déception pour le Maroc.