Les pays africains doivent à cet effet renforcer leurs actions de sensibilisation en faveur du développement de l’industrie musicale, non seulement chez les professionnels du domaine, mais aussi chez les acheteurs.
De nombreux spécialistes d’ici et d’ailleurs nourrissent la réflexion des acteurs du domaine et dégagent des pistes de solutions concrètes quant à la possibilité, pour la musique africaine en général et celle de la zone francophone en particulier, de tirer pleinement profit de la digitalisation.
Lors du Salon des industries musicales de l’Afrique francophone, qui s’est tenu à Abidjan, a été évoquée la question du streaming et de la croissance du taux d’utilisation des services de paiement mobile qui boostent la consommation des œuvres musicales africaines sur la scène internationale.
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Avec un chiffre d’affaires de 71 millions de dollars en 2021 et une prévision de 314 millions de dollars en 2026, c’est une évidence. Diffusion rapide de la musique à l’échelle mondiale, coûts de distribution réduits pour les artistes qui veulent distribuer leurs œuvres eux-mêmes sont, entre autres, les avantages de cette nouvelle possibilité de consommation de la musique.
En Afrique du Sud, au Kenya, et dans bien d’autres pays d’Afrique anglophone, les industries musicales se professionnalisent de plus en plus et semblent tirer pleinement profit de la digitalisation. L’Afrique francophone devrait s’en inspirer.
N’oublions pas non plus que la digitalisation de la musique africaine a un impact positif sur la visibilité d’artistes encore méconnus. Facebook, TikTok, Instagram, YouTube, Triller, etc., sont des réseaux sociaux où ces derniers peuvent faire montre de leurs talents.